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L’enjeu de mobilité durable des nouvelles grandes Régions

Étude de cas de l’Occitanie[1]

Quand Languedoc-Roussillon & Midi-Pyrénéesse réunissent pour valoriser le meilleur de leur territoire

 

[1] La nouvelle assemblée régionale doit délibérer sur une proposition de nom définitif, qui sera soumise à l’État, avant le 1er juillet 2016. L’État fixera par décret le nom définitif au plus tard le 1er octobre 2016.

AVERTISSEMENT : Pour anticiper la politique de mobilité commune qui sera portée par la nouvelle grande Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, notre équipe a travaillé en interne pour alimenter la trame de la politique conjointe de mobilité durable et les axes de communication à envisager. Il ne s’agit pas d’une réponse officielle à un appel d’offre public, mais d’une volonté commune de notre équipe de produire des réflexions, recommandations et propositions dans un esprit de co-construction open source, en adéquation avec nos valeurs de développement durable.

Sommaire

 

Introduction et cadre juridique

 

I. Analyse des politiques de mobilité des régions LR et MP

1. Revue des politiques actuelles de mobilité 

2. L’articulation entre mobilité et économie 

3. Mobilité et impact social 

4. Mobilité et protection de l’environnement 

 

II. L’intermodalité de la nouvelle Région Occitanie 

1. Espace urbain : le triangle économique Toulouse, Montpellier et Perpignan

2. Les espaces semi-urbains 

3. Les espaces ruraux et montagnards

 

Conclusion : transversalité des enjeux de la mobilité

 

Introduction et cadre juridique

Les Régions, créées initialement pour palier aux déséquilibres de gestion du territoire français, incarnent la clé de voûte de la décentralisation. L’un des enjeux majeurs de cette régionalisation est la mobilité dans son ensemble. Au fil des années, les collectivités ont été appelées à acquérir de multiples compétences qui n’ont cessé d’évoluer au sein d’un cadre juridique, dans lequel s’inscrit la politique conjointe de mobilité durable. En effet, en 2000, La loi relative à la Solidarité et aux Renouvellements Urbains (SRU) a contribué à des réformes importantes, au travers notamment des plans de déplacements urbains rendus plus durables et la décentralisation de l’organisation des transports ferrés régionaux de voyageurs au profit des Régions.[1]

 

Dans le cadre de l’acte III de la décentralisation lancé par le Gouvernement actuel, la loi relative à « la modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles Â» (MAPAM) a été adoptée en janvier 2014.[2] Elle remplace les anciennes AOT urbaines (AOTU) par des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) ayant des compétences élargies (optionnelles) au-delà des transports collectifs urbains de personnes. Le Parlement a adopté en décembre 2014 une nouvelle carte de France à 13 régions. Les PRT 2015-2020 seront fusionnés au 1er janvier 2016, prenant en considération ces nouvelles dimensions géographiques. La politique régionale en matière de mobilité se doit également de porter le « Titre III : Développer les transports propres pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé Â» de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Dès lors, il s’agira pour les nouveaux élus d’harmoniser les dynamiques régionales en matière de développement du territoire, d’accès à l’emploi, de social & de transition énergétique.

 

A la croisée de ces problématiques : l’harmonisation de la mobilité multimodale des personnes et des biens. Dans le cadre de notre diagnostique[3], nous proposons de revoir dans une 1e partie, les politiques de mobilité des PRT des Régions Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon ; puis dans une 2e partie, nos recommandations stratégiques qui contribueront à l’harmonisation de la mobilité de la grande Région â€œOccitanie“. Les nombreux enjeux économiques, sociaux et écologiques[4] seront abordés à travers la déclinaison de 3 types de zones.

 

 

 

 

I. Analyse des politiques de mobilité des régions LR et MP

 

1. Revue des politiques actuelles de mobilité

 

La position privilégiée du Languedoc-Roussillon place ce territoire au cÅ“ur de flux massifs de marchandises et de voyageurs. Toutefois, la Région est un espace géographiquement contraint, caractérisé notamment par une plaine littorale, traversée par des axes de transports routiers et ferroviaires en voie de saturation, et des territoires ruraux enclavés. Même si la Région a su développer plusieurs modes de transport (ports, aéroports, réseaux : ferroviaire, fluvial et routier) pour faire face aux flux majeurs Nord/Sud et Est/Ouest (côte méditerranéenne), elle connaît une forte croissance démographique qui la soumet à une tension dans le domaine du transport et de l’emploi. De plus, elle possède des zones rurales à capital touristique important (Lozère, Cévennes et Pyrénées) mais avec des moyens d’accès peu développés. Enfin, la zone côtière est soumise à des inondations plus massives et le littoral est confronté à l’érosion. Ces phénomènes nécessitent des plans d’actions qui maintiennent un équilibre entre la préservation du capital environnemental et l’attractivité touristique du territoire.

 

Midi-Pyrénées, région la plus vaste de France, subit plus que tout autre, une disparité d’évolution entre ses territoires urbains ou périurbains, et ses territoires ruraux. Le fait démographique doit être pris en considération. Ce territoire se caractérise à la fois par des centres urbains très denses et des zones quasi désertifiées : alors que l’on compte 166 habitants au km² en Haute-Garonne, il n’y en a que 28 en Ariège. Les différents plans régionaux de transport 2000-2006 et de 2007-2013 se sont principalement focalisés sur le développement de l’intermodalité et le cadencement.[1]

 

 

2. L’articulation entre mobilité et économie

 

Languedoc-Roussillon : depuis 2008, l’emploi dans le transport ferroviaire et fluvial des marchandises est en baisse (2.62% du secteur tertiaire), ainsi que celui des passagers des aéroports régionaux, alors que le fret routier ne cesse d’augmenter. Le développement de ces modes de transport est un enjeu important pour la Région en matière d’emploi et d’environnement, car des infrastructures interconnectées permettent la multi-modalité des transports entre mer-terre-canaux. Le dynamisme actuel repose également sur le secteur de la santé (avec les deux CHU de Nîmes et Montpellier), ses cinq universités et la recherche principalement en agronomie et viticulture (plus vaste vignoble au monde). Le tourisme autour de l’arc méditerranéen et des parcs régionaux (voie verte Via Rhôna) est très développé, mais mal desservi. C'est la seconde Région de résidences secondaires et la première pour l'hôtellerie de plein air.

 

 

Midi-Pyrénées : la région concentre la majorité de ses activités économiques[2] sur le pôle toulousain[3]. En lien avec l’économie, on observe que la structure en étoile du réseau ferroviaire Midi-Pyrénées représente les principales zones économiques de la Région. Il semble donc que l’existence d’une gare facilite l’installation de pôles d’activités[4], d’entreprises sur un territoire[5]. De plus, il existe un enclavement du territoire par un déficit de voies ferrées et de LGV, en direction de l’Espagne et de Montpellier. Un autre point à soulever est le manque de lignes ferroviaires, pour passer d’un département à l’autre, sans être obligé de passer par le centre de l’étoile. Il semble que les déplacements pendulaires soient privilégiés par rapport au trafic inter-régional.[6] Enfin, la Région est réparties sur les 37 sites d’enseignement supérieur de Midi-Pyrénées[7].

 

 

3. Mobilité et impact social

 

Languedoc-Roussillon : la Région comporte des zones rurales enclavées[8], plus précisément des espaces montagnards où la population a un accès plus difficile à l’emploi urbain ou périurbain. Cet enclavement ne correspond pas à un développement régional équilibré mais discriminant pour les jeunes, les familles en situation précaire et les personnes âgées. Pour lutter contre ce phénomène, la Région a déjà mis en Å“uvre des plans de ramassage scolaire (Carpatte) ou une tarification RER à 1€ avec un billet unique, Kartatoo, permettant de conjuguer Train-Tramway plus facilement, malgré l’absence de desserte ferroviaire de nombreuses zones montagnardes. La durée médiane des navettes domicile-travail pour les actifs entre 1999 et 2007 a augmenté de 21 %, tandis que le nombre d’actifs est passé de 390 494 à 514 000.[9]

 

 

Midi-Pyrénées : la tendance dans la Région est à une péri-urbanisation des agglomérations. A Toulouse, la baisse du prix du foncier a poussé les habitants vers la périphérie, avec pour conséquence un engorgement du périphérique aux heures de pointe. La prépondérance va au déplacement en voiture soliste, occasionnant une congestion des agglomérations. Les réseaux de transports collectifs sont peu complémentaires, avec des clientèles différentes d’un réseau à l’autre. On constate une distorsion regrettable entre la complémentarité des transports et leurs intermodalités. Enfin, nous observons aussi des zones montagnardes au Nord et au Sud, avec peu d’accès à la mobilité, une conséquence discriminante pour les mêmes tranches d’âges citées.

 

4. Mobilité et protection de l’environnement

 

En Languedoc-Roussillon, avec le Grenelle de l’environnement de 2009, la Région s’est fixée comme objectif de réduire de 20% ses émissions de Co2 pour les ramener au niveau de 1990, grâce au développement de transports moins émetteurs. Avec l’association représentative des transports et de la logistique (Translog), des efforts, encore insuffisants, ont été fournis en matière de chauffage (biomasse) et de transport (réduction de la vitesse sur l’A9). L’indicateur est de 6T/an/hab, ce qui semble trop peu par rapport à la moyenne nationale de 5.56T. Le transport routier favorisant le tourisme de masse sur les côtes du pourtour méditerranéen a aggravé une érosion des sols et des plages, posant des problèmes de “management“ du littoral important.

 

En Midi-Pyrénées, la protection de l’environnement et les réductions d’émissions de GES ne semblent pas prioritaires sous l’angle de la réduction du trafic routier, au profit d’alternatives moins émettrices de GES.

 

 

II. L’intermodalité de la nouvelle Région Occitanie

 

1. Espace urbain : le triangle économique Toulouse, Montpellier et Perpignan

 

La première proposition est de parles tronçons Toulouse – Perpignan, Perpignan – Montpellier et Montpellier – Toulouse. Perpignan sera, à terme, lié avec la ligne LGV venant de l’Espagne. Les gares TGV devront être construites à l’extérieur des grandes métropoles, privilégiant les modes doux pour rejoindre les centres-villes. Cette solution permettra le développement de zones urbanistiques autour des gares comme centres multimodaux et multi-services. Ces “nexus“ multimodaux doivent être des , en étant connectés à d’autres modes de déplacements, idéalement sur les horaires des TGV, des offres de bus, et des services alternatifs tels que de la location de bicyclettes, de voitures électriques et . Une offre de conséquente devra être proposée dans ces gares, pour éviter la situation chaotique de la gare TGV d’Aix-en-Provence. L’un des services majeur sera le développement de dans les gares, pour diminuer les déplacements urbains.

 

 

Nous proposons, sur le modèle de Chalon-sur-Saône, de développer une offre de , consistant en un modèle de bus électriques qui puissent être arrêtés par l’usager à volonté, sur la base d’une ligne établie. Nous préconisons également de mettre en place une , incluant plusieurs lignes, pour faire la jonction entre les différentes communes périphériques autour des métropoles de Toulouse et Montpellier, afin de privilégier le report modal et désengorger le trafic intra-urbain. Ainsi, nous tenons compte de deux défis : pour les territoires diffus et périurbains excentrés, nous regagnons de l’attractivité perdue à cause de l’éloignement des services de base (publics et privés) et nous réduisons la dépendance aux énergies fossiles.

 

Nous proposons un , en élargissant le système existant du Languedoc-Roussillon pour l’étendre à l’ensemble de la nouvelle Région. Il s’appliquera à une des transports en commun, couvrant l’éventail allant du TGV aux modes alternatifs et impliquant une unité tarifaire. En matière de communication, dans un premier temps, nous capitaliserons sur l’image de marque du pass existant, avant de rebaptiser l’offre, à terme, avec un nom plus régional, tel que . Ce pass devra être connecté avec , sous la responsabilité de la Région, regroupant et harmonisant la globalité des offres de transports multimodaux dans les zones urbaines, semi-urbaines et rurales. Cette offre technologique pourrait contenir un espace spécialement réservé aux professionnels, pour le transport des marchandises.

 

Dans le volet lutte anti-pollution, par anticipation d’un déploiement plus large des voitures électriques, nous mettrons l’accent sur la pour éviter la concentration inadaptée de véhicules. En tenant compte du volet transport de la loi MAPAM, un « Â» (montant à fixer), nous permettra de financer des opérations d’améliorations de transport, dont notamment notre projet de lignes de tramways péri-urbains.

 

Dans cette optique, nous créerons un (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), composée de toutes les parties prenantes du transports privés (répondant aux besoin des entreprises, aux gestionnaires de flottes automobiles, leasing, maintenance, assurances), les acteurs publics (Région, départements, communes), le Groupe SNCF et ses prestataires technologiques, et des partenaires associatifs (usagers des modes collectifs et alternatifs, piétons, cyclistes, etc.). Il s’agit d’arriver à une véritable politique de concertation et d’harmonisation du territoire avec toutes ses parties prenantes.

 

Pour accompagner l’ensemble de ces offres de mobilité, la Région édictera en lien avec les parties prenantes, pour renforcer le cadre règlementaire en en centres villes aux véhicules émettant plus de 90gr CO2/Km, anticipant ainsi la nouvelle Directive Européenne de 2020. D’autre part, nous souhaitons initier la circulation alternée pour les deux grandes métropoles, afin que les usagers soient encouragés à employer des modes alternatifs. Cela répondra au plan régional de transport de la future Région Occitanie en matière d’émissions de GES.

 

2. Les espaces semi-urbains

 

Notre volonté est d’interconnecter le fluvial, le maritime, le ferroviaire et le routier. « Afin de réduire les impacts environnementaux de l'approvisionnement des villes en marchandises, des expérimentations sont soutenues et valorisées pour créer des espaces logistiques et pour favoriser l'utilisation du transport ferroviaire ou guidé, du transport fluvial et des véhicules routiers non polluants pour le transport des marchandises jusqu'au lieu de la livraison finale Â»[1]. Notre première priorité est le désengorgement des autoroutes A 61, A 9 et A 7. Pour se faire, nous soutenons le développement des espaces portuaires multimodaux, créateurs d’emplois, qui sont à la croisée du ferroviaire, maritime et routier. Ainsi, les marchandises en provenance de la Péninsule Ibérique pourraient être acheminées par voie maritime jusqu’à Sète, et continuer par voies fluviales vers Toulouse par le canal du Midi, ou en direction du Nord par le canal du Rhône[2].

 

Concernant les aéroports, nous constatons une surabondance de sites, avec actuellement 5 aéroports par Région dont la moitié ne sont pas rentables économiquement. Nous évaluerons l’efficience globale des aéroports de Castres, Brives, Béziers, Carcassonne et Nîmes en matière économique et de mobilité, en vue d’une réorganisation de l’espace aérien de l’Occitanie.

 

Afin de limiter l’étalement urbain autour des grandes métropoles, la nouvelle Région se propose de développer des programmes « centre-bourgs Â» (déjà expérimentés en Languedoc-Roussillon notamment), permettant de développer l’économie des centres ruraux, de proposer des logements de qualité et des services de santé accessibles. Le but est également une diminution du ratio déplacement domicile-travail-loisirs.

 

3. Les espaces ruraux et montagnards

 

La carte de la région Occitanie[3]montre les zones en difficulté démographique et en déclin économique. Il serait nécessaire de renforcer la lutte contre les discriminations liées à l’emploi, à l’accès à la santé, aux services en général, pour revitaliser les territoires ruraux. Le développement rural implique l’accès aux technologies. Le cas de la zone sud-pyrénéenne de la Région nécessite un accès technologique permettant une connexion numérique à des plateformes de mobilité en ligne pour compenser le déficit d’offre ferroviaire.

 

D’autre part dans le nord, et en cohérence avec la politique des centre-bourgs, nous souhaitons maintenir le TET (Train Équilibre du Territoire) et le développement de haltes dans les gares qui seront de véritables centres ruraux multi modaux et multiservices (poste, santé, commerce de proximité). Le développement des petites haltes contribuera, à l’aide de

 

modes de transport doux, à  valoriser le patrimoine culturel et naturel de la région (sites et monuments historiques, festivals, parcs régionaux...).

 

Par ailleurs, nous souhaitons maintenir le train de jaune de Cerdagne, symbole du Pays Catalan qui dessert 22 gares et qui avait initialement pour mission de relier les hauts plateaux catalans au reste du département. Ainsi, un tourisme plus responsable permettra de promouvoir la protection de l’environnement tout en créant de nouveaux emplois et de la croissance verte.

 

Conclusion : transversalité des enjeux de la mobilité

 

Nous avons tenté de tenir compte de quatre défis pour les territoires diffus et périurbains excentrés : la perte d’attractivité due à l’éloignement ou disparition des services publics de base ; la forte dépendance aux carburants fossiles et à l’usage de la voiture amplifiant le risque de relégation territoriale ; la “séniorisation“ de la société avec une distance croissante entre bassins d’emplois – services et habitat diffus ; la moindre disponibilité de finances publiques pour amortir les crises à venir.

 

Nous avons recensés cinq enjeux pour maintenir l’attractivité territoire : offrir des services à valeur ajoutée sociétale, renforcer l’implication des acteurs locaux à la cohésion de leur territoire, contribuer aux PCET dans le but de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et les émissions de CO2, faire émerger des nouveaux modèles plus tournés vers l’ESS, réconcilier urbanisme, transports et action sociale au-delà des segmentations institutionnelles existantes. Nous sommes convaincus que le rôle des gares se renforcera pour incarner des systèmes d’informations multimodales pour les transports des personnes et des marchandises. Le quatrième réseau sera virtuel, numérique et transcendera les territoires.

 

Pour intégrer le changement climatique à notre réflexion, nous préconisons plusieurs pistes stratégiques : associer la prévision météorologique à l’offre de transport (notamment pour les niveaux 2 et 3 des plans « canicule Â») ; associer l’offre de transport aux nouvelles offres de loisirs (ex : moyenne montagne, zones littorales, tourisme « vert Â» pour lutter contre érosion des sols) ; conjuguer les horaires proposés aux profils des voyageurs (ex : seniors / canicule) ; anticiper des changements de destinations et fractionnement des vacances ; intégrer le changement climatique dans les critères de priorisation des projets du SNIT (lignes nouvelles) ; et enfin, décaler des horaires d’ouverture des lieux touristiques et des ERP (soirée / nuit ).

 

Les impératifs économiques, sociaux et environnementaux / écologiques, imposent désormais de repenser les déplacements des personnes comme des marchandises, pour réduire la part du transport routier, notamment en véhicules solistes, au profit de modes moins polluant plus pratiques et autant que possible, moins coûteux pour l’usager. L’un des moyens essentiels pour y parvenir est de favoriser l’intermodalité, comme le soulignait déjà le Schéma régional des infrastructures et des transports (SRIT), et comme le réaffirme le Schéma régional Climat air énergie.

ANNEXES

 

CARTE 1 : état des lieux et projection de la mobilité 2015-2020

Source : Carte Régional des Transports 2015-2020

CARTE 2 : Des pleins et des vides

Source : cahier spécial Le Monde – Décembre 2015

CARTE 3 : Système économique régional - Midi-Pyrénées

Source : SIGE Alice, “La régionalisation ferroviaire, gage de la mobilité durable demain“, Mémoire de recherche, IEP Toulouse, 2010

CARTE 4. Réseaux existants – infrastructure et trafics – Midi-Pyrénées

Source : Contrat de plan État-Région, “Bâtir la France de demain, Midi-Pyrénées, 2015-2020“,

20 juillet 2015.

CARTE 5 : Halte ferroviaires voyageurs

Source : Contrat de plan État-Région, “Bâtir la France de demain, Midi-Pyrénées, 2015-2020“, 20 juillet 2015

CARTE 6 : Densité démographique

Sources bibliographiques

 

 

- ADEME, « Stratégie Transports et Mobilité période 2014-2017 Â», Novembre 2014.

- Association des régions de France (ARF), « Manifeste des régions pour le renouveau du système ferroviaire Â», 2014

- Région Midi-Pyrénées, Compte rendu des Assises du Schéma régional des infrastructures et des transports (SRIT).

- Contrat de plan État-Région, « Bâtir la France de demain, Midi-Pyrénées, 2015-2020 Â», 20 juillet 2015.

- Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Languedoc-Roussillon, « transport et mobilité durables en Languedoc-Roussillon Â», N°38, janvier 2011.

- Dossier de presse SNCF, vendredi 28 février 2014, Région Languedoc-Roussillon- Observatoire de la saturation ferroviaire Nîmes-Perpignan, réunion du 11 juin 2015.

- Elaboration du Schéma Régional des Infrastructures et des Transports, Atelier Intermodalité, région Midi-Pyrénées, 31 octobre 2007.

- Fiche expérience, « Région Languedoc-Roussillon, une politique en faveur de l’intermodalité Â», N°22, p 60.

- Rapport de mission, « Organisation d’une filière intermodale en Languedoc-Roussillon Â», Développement élan, DREAL.

- Laboratoire d’économétrie, « Indicateurs du transport et de la logistique en Languedoc Roussillon en économie sociale et Eco-responsabilité Â», DREAL.

- SIGE, Alice, « La régionalisation ferroviaire, gage de la mobilité durable demain Â», mémoire de recherche, IEP Toulouse, 2010.

- Segond (J.M.), « Quels enjeux infrastructures et Mobilité pour l’aménagement du territoire de la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon ? Â», Paris 2015.

- Transport logistique Sud de France, « identification et pérennité des zones logistiques autour du port de Sète Â», Association des professionnels du Transport et de la Logistique du Languedoc-Roussillon, 23 octobre 2008.

[1] Pasquier, François, Mémoire : Étude des points d’arrêts ferroviaires à faible fréquentation en Région Midi-Pyrénées, Master professionnel Transports urbains et régionaux de personnes, Univ. Lumière Lyon 2 / École nationale des travaux publics de l’État,  2005. Depuis 2002, la Région a la compétence d’autorité organisatrice des transports (AOT) publics, comprenant le financement des Transports express régionaux (trains + autocars) et du réseau régional routier. Elle est en charge du développement de nouveaux outils comme le Schéma Régional des Infrastructures et des Transports (SRIT) ou le Plan Régional des Transports (PRT).

 

[2] Elle acte l’avènement des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) avec des compétences étendues dans les domaines des usages partagés de l’automobile, des modes actifs & logistique urbaine ; dépénalisation du stationnement payant, dans un objectif de report modal ; la région, chef de file de l’intermodalité & complémentarité entre modes de transports, chargée de l’élaboration d’un schéma régional avec les autres autorités organisatrices ; le nouveau statut des métropoles avec des compétences confirmées en matière de transport. Volet "transport" de la loi relative à "la modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles" (MAPAM), 8 avril 2014. Site du MEDDE, consulté en novembre 2015. http://bit.ly/1OidKMx

 

 

[3] Elle acte l’avènement des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) avec des compétences étendues dans les domaines des usages partagés de l’automobile, des modes actifs & logistique urbaine ; dépénalisation du stationnement payant, dans un objectif de report modal ; la région, chef de file de l’intermodalité & complémentarité entre modes de transports, chargée de l’élaboration d’un schéma régional avec les autres autorités organisatrices ; le nouveau statut des métropoles avec des compétences confirmées en matière de transport. Volet "transport" de la loi relative à "la modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles" (MAPAM), 8 avril 2014. Site du MEDDE, consulté en novembre 2015. http://bit.ly/1OidKMx

 

[4] ADEME, Stratégie Transports et Mobilité période 2014-2017, Novembre 2014. Réf.8452.

 

 

[5] L’objet prioritaire du PRT2 2007-2013 était de renforcer la qualité globale du service, notamment par l’application d’une gamme tarifaire plus attractive et par le développement de l’intermodalité entre les modes de transports. Ses ambitions sont les suivantes : des trains plus rapides et plus sûrs,  des tarifs mieux adaptés à la demande, des dessertes plus nombreuses et pertinentes, des gares rénovées et modernisées, une intermodalité entre tous les types de transport, une accessibilité renforcée des gares et des trains.

 

 

[6] Cf. Annexe 3 : Système économique régional – Midi-Pyrénées.

 

 

[7] Réseau de 9 axes ferroviaires structurés en étoile autour de Toulouse, plus un axe transversal Brive-Rodez- Millau indépendant. Total : 1485 km de lignes. Il faut pouvoir se déplacer du coeur vers les branches & inversement, en composant avec l’étalement urbain croissant (foncier & qualité de vie en péri-urbain). Conséquence : allongement des distances domicile-travail ou domicile-lieu d’études.

 

 

[8] SIGE, Alice, La régionalisation ferroviaire, gage de la mobilité durable demain, Mémoire de recherche, IEP Toulouse, 2010.

 

 

[9] Il s’agit d’une halte toulousaine, mais on identifie également des concentrations d’activités aux extrémités des branches de l’étoile ferroviaire (dont le coeur est Toulouse) : Cahors, Rodez, Millau pour le nord-est, et Tarbes, Lourdes, Pau pour le sud-ouest de la Région. Les villes les plus proches du centre régional sont « sous influence croissante de la métropole », il s’agit de : Pamiers, Foix, Castres, Mazamet, Auch, Montauban, Albi…

 

 

[10] Cf. Annexe 4 : Réseaux existants, infrastructure et trafics, Midi-Pyrénées.

 

 

[11] SIGE, Alice, La régionalisation ferroviaire, gage de la mobilité durable demain, Mémoire de recherche, IEP Toulouse, 2010. « Sur les 127 établissements publics et privés de l’Académie, 48 ont été créés après 1995, dont la moitié hors de Toulouse, le plus important étant l’université J.F. Champollion (qui dispose d’antennes à Castres, Albi et Rodez). Cela n’aurait sans doute pas été le cas si un système de transport n’avait pas existé. Le TER permet de relier le territoire régional à ces pôles d’enseignements supérieurs situés en périphérie de la capitale régionale : Auch, Tarbes, Foix, Rodez, Albi, Castres, Montauban et Cahors. Â»

 

 

[12] Annexe 2 : Des pleins et des vides, carte publiée dans le journal « Le Monde Â», 5 décembre 2015.

 

 

[13] Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Languedoc-Roussillon, Transport et mobilité durables en Languedoc-Roussillon, N°38, janvier 2011.

 

 

[14] LOI n°2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique et la croissance verte, Article 35.

 

 

[15] A noter : le développement de deux autres ports, Port-la-Nouvelle et Port Mendes (nouveaux OFP, Opérateurs Ferroviaires de Proximité), où les marchandises pourraient être acheminées par voie ferroviaire en direction de Toulouse et Bordeaux.

 

 

[16] Annexe 2 : Des pleins et des vides, Cahier spécial du journal « Le Monde Â», décembre 2015.

 

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